Pathologies

Il suffit d’imaginer les pathologies les plus fréquentes ci dessous sur son animal pour se rendre compte à quel point les soins dentaires sont primordiaux pour son confort de mastication et son maintien en bonne santé ainsi qu’à son confort au travail.

Voici quelques cas les plus courants que l’ont peut rencontrer lors d’entretiens :

Les surdents

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Surdents et blessure occasionnée par celles ci

Ces irrégularités présentes systématiquement chez l’équidé finissent par occasionner :

  • Des ulcérations buccales
  • Des gênes lors de la mastication : l’équidé fini par ne plus écraser ses aliments de façon optimum. Cela occasionne des débris de nourriture qui fermentent entre les joues et les molaires. Donc la digestion est handicapée par défaut de prédigestion salivaire. Cela provoque un état général déficient et un organisme plus affaibli fasse aux maladies.  Tout cela rend le caractère et l’énergie de l’animal changeants.

 

Les crochets ( ou rampes )

Les crochets sont très courants, ils entraînent concrètement :

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Crochet en 206
  • Défense sur le mors, pas d’incurvation, manque de souplesse, refus de céder à la main, port de tête anormal entraînant tensions musculaires de la nuque, etc…
  • Douleur sévère occasionnée par des blessures aux muqueuses jugales (joues) , aux barres (tissus mou où repose le mors ), voir même l’os.

Dents de loup

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Dent de loup (105)

Ce sont de petites dents situées avant les 2e prémolaires de l’arcade supérieure.  L’extraction de dent de loup est un acte courant, qui s’effectue dès le plus jeune âge du cheval ( apparition dès 6 mois jusqu’à  6/7 ans pour certaines races ) , mais qui n’est pas systématique car certains chevaux en sont dépourvus.

On appelle dents de loups incluses les dents de loups dont la couronne n’est pas sortie de la muqueuse.

Vestige de la préhistoire, ces dents sont gênantes au quotidien dans le travail du cheval. En effet, elles peuvent être sensibles et au contact du mors entraîner de fortes douleurs et de l’inconfort.

 

Dents de cochon

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Ici une petite dent de cochon sur un cheval de 2 ans. Malgré sa petite taille on remarque la blessure sur la muqueuse jugale qu’elle occasionne.

Elles se font plus rares que les dents de loups, mais lorsqu’elles sont existantes, sont extrêmement gênantes. Situées devant la première prémolaire de l’arcade inférieure, elles sont au contact direct avec le mors, qui appuie alors dessus.

Conséquence, une grande sensibilité sur le mors, par exemple :

  • Le cheval se fâche sur le mors, refuse de tourner
  • Tire
  • Donne de forts coups de têtes
  • Provoque des blessures (voir photo)

Des cas intéressants ont démontrés que contrairement à la dent de loup, la dent de cochon pouvait érupter plus tard.
Un cas sur une première visite d’un jeune cheval d’1 an et demi, entretien suivi d’une extraction de  deux dents de loups. L’année suivante lors de la seconde visite, le TDE extrait une dent de cochon qui n’était pas présente lors du premier entretien.
Ce cas montre encore une fois l’importance de pratiquer des interventions régulières pour faire face efficacement à ce genre de problème.

Le sujet est vaste, les pathologies nombreuses comme:

Mâchoires et dentitions déformées, anomalie des incisives, dominances, tartre, aphtes, pulpites, carries, fractures, diastèmes, dents manquantes, dents de lait persistantes …

 

 

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